Je ne me suis jamais autant amusée que cette fois à l'université. D'habitude c'est l'ennui total, la routine, et là, avec Marius à la recherche de la rousse idéale, je ne vois pas le temps passer. A cause d'une erreur fatale, j'ai dû changer Fanny et lui de résidence, ils se sont installés dans la plus petite, à 5 chambres. Ô bonheur, parmi les trois autres résidents pnj se trouve une rousse ! Je la connais bien, elle était déjà devenue amie avec Isotta cet hiver. Elle s'appelle Honorine Andersen. Tu parles d'un nom !
Allez Marius, à toi de jouer ! Son nom n'est pas terrible, mais elle est plutôt pas trop moche, cette petite ! Alors comme il est timide, mon Marius, il y va prudemment, en commençant par parler de la pluie et du beau temps... Il est si beau qu'il pourrait lui raconter n'importe quoi, elle est sous le charme en cinq sec. Je n'ai plus qu'à laisser les choses suivre leur cours et profiter de chaque instant où cette demoiselle sort de sa chambre parce que, c'est bien connu, les pnj des résidences universitaires, parfois on les voit bien rarement ! Ici il y a par exemple un garçon qui n'est pour ainsi dire jamais sorti de sa chambre. Pour se faire des amis à la fac, le plus rapide et le plus facile est encore de décrocher le téléphone, choisir quelques têtes dans l'annuaire des autres étudiants pnj ou non et les contacter. Eux au moins sont disponibles à toute heure du jour !
Mais bon. Puisque Marius doit trouver une rousse, il ne va pas se contenter de la première venue, n'est-ce pas ? Je le fais prospecter de tous les côtés. Dans son ancienne résidence il est devenu copain avec une rousse à tresses que j'ai oublié de prendre en photo tant elle était moche, avec des yeux minuscules. Eliminée d'office ! Mais voici que se présente son clone en la personne de Juliette jenesaisplusquoi, la pom-pom girl venue se trémousser dans la résidence, comme il se doit. Elle a les mêmes petits yeux bridés que l'autre rousse à tresses. Avec un tel prénom, elle semble prédestinée pour vivre à Véronaville, mais non. Eliminée aussi. Mais ça fait deux copines pour Marius, c'est toujours bon à prendre pour ses futures promotions de carrière !
Eh oui, non seulement la rousse doit être rousse, mais aussi, tant qu'à faire, jolie, avec des traits pas trop bizarroïdes, sinon, bonjour les têtes des descendants. Alors Marius continue sa prospection tous azimuts. Une rousse passe devant la résidence ? Il lâche tout et fonce la saluer. Celle-ci s'appelle Tamara, une rousse de plus ou de moins, on n'est pas à ça près. Plus on a de rousses, plus on rit. Sans blague, je me régale dans cette recherche.
Du coup, entre rencontres, premiers contacts puis coups de fil pour développer les relations, Marius ne sait plus où donner de la tête et moi je ne vois pas le temps passer devant mon ordi. Pour une fois que je m'amuse à la fac ! Il trouve même le temps dans la foulée de devenir ami avec l'une de ses profs, Magali quelquechose. Dommage qu'elle ne soit pas rousse, elle ! A se demander comment il parvient avec un emploi du temps si chargé à faire ses devoirs et aller en cours. Pourtant il réussit sans problème à décrocher ses examens de première année.
Quand commence sa seconde année, je sais déjà que c'est Honorine qui va emporter la mise. C'est elle qui a le visage le plus harmonieux et puis, faut bien avouer qu'ils s'entendent très bien. En revanche, elle a avoué à Marius n'avoir "aucune compétence particulière". C'est le cas de pas mal de pnj, et elle aura toute la vie pour s'améliorer.
De son côté, Fanny a lié davantage connaissance avec son sim nu de la dernière fois. Elle a fini par l'inviter et il est arrivé habillé. Il se prénomme Gabin. Belle coïncidence. Avec un Marius et une Fanny, prénoms tout droits tirés d'un chef d'oeuvre du cinéma, on n'est pas dépaysés ! Allez, ça prouve que ce garçon-là était fait pour elle. Mais son nom ! Chauvet, c'est pas génial, je trouve... on est chez les sims, moi j'ai pas envie d'y retrouver les mêmes noms que ceux de mes voisins de palier ou du dentiste et autres "vrais gens" !
Avec un tel mimétisme, l'union coule pourtant de source, non ? Et puis ça fait un moment que j'ai envie de "tester" davantage les sims-nus, découverts dans l'excellente histoire de Delise (*) et qui m'avaient bien amusée.
(* voir "A la conquête de Ruatho")
Ici Fanny avait envie d'inviter Gabin à un rendez-vous. C'est parti mon kiki. Baisers langoureux, massage, drague, elle lui a tout fait, enfin, tout ce qui est décemment faisable sur une piste de danse ; et moi, entraînée par les super chouettes musiques du DJ, je me suis bien éclatée aussi devant mon écran.
Ici on voit mal mais c'est bel et bien une bague de fiançaïlles que Fanny passe au doigt de Gabin. J'ai préféré ne pas attendre qu'elle craigne de se fiancer pour le lui ordonner. Il faut se rappeler qu'elle est d'aspiration amour, mais je compte bien changer ça très vite.
Ce soir-là, parmi ses désirs apparaît celui de faire crac-crac avec son chéri. Je le verrouille pour m'en souvenir plus tard.
Gabin est encore un pnj pour le moment. Après l'avoir ramené chez elle, il va laisser Fanny et s'en retourner chez lui. Avant de le laisser partir, elle lui présente Marius. J'aimerais faire emménager Gabin dans la résidence, mais pas moyen, l'option n'apparaît pas. Bizarre, pourtant ça devrait être possible, non ? Tant pis, ce n'est pas si grave...
En effet, je n'ai pas l'intention cette fois de laisser mes deux jeunes gens quatre longues années, soit 8 semestres, à la fac. J'en suis lassée après avoir fait le cursus de mes huits sims de Romoranpin au printemps. Fanny elle-même a d'autres projets :
- Il faut que je te dises quelque chose, petit frère, dit-elle à Marius ce soir-là, après le départ de son fiancé.
- Quoi donc ? demande Marius.
- Je te quitte. Je quitte la fac et je ne retourne pas à Véronaville. Je vais suivre Gabin chez lui, dans son pays, une île exotique où il a grandi.
- Sans blague ? Mais on restera en contact, hein ?
- Bien sûr ! Je ne coupe pas les ponts. Je fais toujours partie de la famille !
Eh oui, l'île où va habiter Fanny est un nouveau centre ville rattaché à Véronaville. Elle restera donc liée aux siens et ils pourront aller la voir. Pas question de la séparer définitivement de sa famille.
L'idée de ce nouveau quartier à sol sableux m'est venue en découvrant les superbes sets de sols et murs chez Parsimonious. Ou plutôt, ces sets ont entériné une inspiration de longue date. Telle que j'imagine Fanny, la rebelle, l'indépendante, je ne la voyais pas retourner à Véronaville au milieu des autres membres de sa famille. Elle a un destin à part et peut-être un nouveau quartier à conquérir, créer, faire vivre. Reste à espérer que mon ordi suivra... C'est une nouvelle aventure qui, je l'avoue, m'excite particulièrement. Depuis ma période de jeu à Zarbville, je languissais de retrouver un terrain désertique, j'adore ça. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel plaisir à jouer des heures durant comme je l'ai fait pour installer Fanny et Gabin chez eux. Habituellement, après une heure, une heure trente maxi, j'ai ma dose, je ferme tout. Là j'y ai passé tout mon samedi après-midi et jusqu'au début de soirée. Une vraie folie. Un vrai régal. Une magicienne, cette Fanny !
Bien vite, à peine arrivée dans sa nouvelle maison, elle a téléphoné à sa famille pour la rassurer. Gabin est en route et ne va pas tarder à la rejoindre.
Ici, dans ce nouveau quartier, j'ai pu le faire emménager et le voilà installé lui aussi au foyer. Bonne surprise : il a déjà tout plein de points de compétence, donc une barre de logique archi-pleine ! C'est super !
Je me demandais ce qui se passerait une fois qu'il ne serait plus pnj. Dans son histoire avec le sim-nu issu de la fac, prénommé Paco, Delise le montre toujours à poil, cela semble être sa tenue normale, traditionnelle.
Or, pour le moment, Gabin est encore tout ce qu'il y a de plus habillé, j'en suis super-déçue, je me dis que c'est fichu, je lui achète donc de nouveaux vêtements plus sympas... puis je l'envoie prendre un bain...
Et là, surprise ! Au sortir du bain il est et reste tout nu ! C'était donc ça ! Fallait juste attendre que le naturel fasse sa réapparition ! Ah que je suis contente, c'était exactement ce que je voulais. C'est pas pour voir les sims nus (pour ce qu'il y a à voir !), mais parce qu'à mes yeux la toute spéciale Fanny ne peut pas, ne doit pas avoir un compagnon ordinaire ! A simette particulière, époux particulier.
Eh ben voilà. C'est fait.
Ils vont pouvoir réaliser le rêve de Fanny qui est de faire crac-crac, vivre heureux etc...
Pas la peine de te troubler, ma grande, il va rester comme ça tout le temps, faudra que tu t'y fasses ! Eh oui ! Il va passer sa vie tout nu, ce garçon !
Quel régal ! J'avoue qu'en ce moment, avec ce quartier, tous ces sims-là, c'est le vrai grand bonheur, avec un grand B. Je ne m'étais pas autant amusée depuis mes tous débuts dans le jeu, quand la passion pour l'histoire naissante de Juliette et Mercutio me retenait des journées, des soirées entières devant mon écran. A présent, c'est un bonheur un peu différent, issu de la richesse née dans ce quartier, c'est un gros ballon tout bien gonflé de joie et même de fierté qui me suit partout, me rend de belle humeur chaque fois que je joue, avant, pendant, après, me rend impatiente chaque fois d'être au lendemain, pour poursuivre l'histoire. Il y a tant de choses encore à faire, à dire et à vivre que je ne suis pas prête de quitter ce quartier.
A venir la semaine prochaine : les photos du premier baiser de Catriona !