Bienvenue à Dorémi !

Isotta raconte :

"Faisons un peu mieux connaissance avec la fiancée de mon petit-cousin Andrea. Qu'elle a l'air sympa ! Je lui laisse la parole. Dorémi, c'est à toi".

"Merci Isotta. D'abord, je voudrais remercier toute la famille Montecchi pour son accueil et en particulier ton futur mari, Tonino. Grâce à lui, Andrea et moi allons pouvoir vivre ici, dans la maison de son enfance, celle de ta mamie Juliette et de Mercutio. En tant qu'aîné des petits-enfants de Mercutio, Tonino était en droite ligne pour en hériter, mais il n'a pas voulu priver son cousin de ses racines, ses souvenirs."

"Me voici donc dans ce beau ranch tout blanc. On nous a attribué l'ancienne chambre de Mercutio et Juliette. Tout a été redécoré, remeublé pour nous. Que de délicatesse et de gentillesse ! Je n'en demandais pas tant !"

"Qui suis-je, en effet, pour mériter tant de considération ? Contrairement à vous tous ici, je n'ai aucun arbre généalogique, je ne suis qu'une petite étudiante sortie de sa pampa zarbvillienne, plus précisément de l'université La Fiesta. Chez vous on me traite comme une princesse, on me coiffe, on m'habille... Je n'en reviens pas !"

"C'est avec beaucoup d'émotion, presque de recueillement, qu'Andrea et moi avons pris possession de notre chambre. Qu'elle est belle ! Il y règne une atmosphère toute particulière, intemporelle, précieuse, fascinante, presque magique. C'est étrange... le souvenir de ses anciens occupants y demeure, c'est très net. Je suis impressionnée et j'espère qu'Andrea et moi serons digne de ce beau couple. J'ai même le sentiment qu'ils sont là, quelque part, ils veillent sur nous..."

"Andrea aussi est ému, il m'a pris les mains et nous nous sommes longuement regardés en silence, les yeux humides. A la fac, on s'est étonné que je sois tombée amoureuse de lui. Lui-même n'en revenait pas au début que je lui accorde de l'intérêt. Avec son grand nez il était persuadé qu'il n'aucune fille ne voudrait de lui ! Mais je n'y peux rien si je l'aime ! Il est si gentil, si sensible, j'ai immédiatement été séduite. Je ne veux plus jamais le quitter et j'espère que nous avons devant nous de longues années de bonheur, à l'image de celles vécues par ta mamie Juliette et Mercutio, à la fin de leur vie."

"Aussi, sans plus attendre, je vais profiter de ma nouvelle vie ! Je te quitte car j'ai à faire, là. A bientôt, Isotta. J'espère que nous serons amies, toi et moi."

"Je l'espère aussi, Dorémi. Merci de ces quelques mots. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter que tous vos rêves de bonheur se réalisent. C'était Isotta, journaliste à "radio-Véronaville", en direct du ranch Montecchi. A vous les studios".